Holà... Ai-je les bonnes compétences parentales ?
- lagrainedeyah
- 29 juil.
- 3 min de lecture
Dernière mise à jour : 30 juil.
Les nombreuses questions que se posent les parents concernant leurs compétences vis-à-vis de l’éducation donnée aux enfants peuvent les amener à perdre confiance en leurs capacités.
Est-ce que je fais bien ? Pourquoi n’écoute-t-il pas ? Pourquoi ne va-t-il pas sur le pot ? Pourtant, j’ai tout essayé. Il ne veut pas manger… Est-ce que je passe assez de temps avec lui ?

La pression de devenir un parent parfait est omniprésente. Mais la véritable question est : qu’est-ce qu’un bon parent ? Un bon parent est celui qui répond aux besoins essentiels de l’enfant afin qu’il puisse se développer correctement. Il s’agit, tout d’abord, de lui assurer la sécurité, des soins médicaux, des vêtements, de la nourriture, une instruction… mais aussi, et surtout, de l’affection et de l’amour.
La notion de « compétences parentales » : ces mots sont-ils vraiment appropriés lorsqu’on parle d’éducation ? Il serait intéressant de réfléchir à la définition des mots compétence et éducation.
Selon Catherine Sellenet, auteure de Approche critique de la notion de « compétences parentales », La compétence est, dans son premier sens, une notion juridique. Le sens de « rivalité, concurrence » (1585), issu du verbe latin competere (« chercher à atteindre concurremment »), a été supplanté par le terme apparenté compétition, puis a disparu.En 1680, une première généralisation s’opère, et compétent veut dire : « capable par ses connaissances et son expérience ». Les savoirs et l’expérience acquise seraient ainsi constitutifs de la compétence.
Le dictionnaire Le Robert définit la compétence comme : « la capacité reconnue en telle ou telle matière, et qui donne le droit d’en juger ».
Dans l’approche cognitiviste, la compétence est conçue comme un système de connaissances déclaratives (le quoi), conditionnelles (le quand et le pourquoi) et procédurales (le comment), organisées en schémas opératoires permettant, au sein d’une famille de situations, non seulement l’identification de problèmes, mais aussi leur résolution efficace.
Selon le CNRTL, l’éducation est : « l’art de former une personne, spécialement un enfant ou un adolescent, en développant ses qualités physiques, intellectuelles et morales, de façon à lui permettre d'affronter sa vie personnelle et sociale avec une personnalité suffisamment épanouie ».
Selon IESA Art et Culture, l’Art regroupe les œuvres humaines destinées à toucher les sens et les émotions du public.
En analysant les notions de compétence et d’éducation, on pourrait en conclure que, dans notre monde, il s’agirait d’une méthode fondée sur un schéma opératoire, issu d’un système de connaissances, permettant au parent de résoudre un problème — en l’occurrence, répondre aux besoins essentiels de l’enfant pour l’aider à grandir et à se développer. Mais alors, comment une méthode peut-elle procurer des besoins ?
Cela explique pourquoi il existe aujourd’hui tant de méthodes et de pédagogies :la pédagogie Montessori, la pédagogie active par projets de Freinet, la méthode Steiner/Waldorf, la pédagogie Reggio Emilia, l’éducation démocratique et dynamique, etc. Mais alors, laquelle est la bonne ?
La crainte du jugement des autres, la recherche de perfection, la pression... Tout cela pousse les parents à considérer leurs erreurs comme des échecs. Pourtant, ces erreurs peuvent être l’occasion de prendre du recul, d’analyser et de s’améliorer pour mieux avancer.
L’éducation n’est pas qu’une question de méthode. Elle concerne avant tout des petits êtres humains qui ont besoin de soins essentiels, d’être compris, guidés, et aimés pour se développer correctement.
Marie.C

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